Archives de Catégorie: Horreur

Locke & Key, de Joe Hill et Gabriel Rodriguez

Mon résumé

À la suite du meurtre de leur père, Bode, Tyler et Kinsey Locke emménagent avec leur mère à Keyhouse, la maison d’enfance du défunt, située à Lovecraft. Ils vont rapidement découvrir une série de clés dotées de propriétés surnaturelles incroyables. La famille Locke tente de laisser derrière elle ses démons et de prendre un nouveau départ, mais c’est sans compter un être mystérieux et malfaisant, qui semble très intéressé par la famille Locke et leurs clés… Il n’hésitera pas à utiliser tous les moyens possibles pour arriver à ses fins, du plus astucieux au plus abominable.

Éditeur : Milady Graphics / Titre VO : Locke & Key

Mon avis  *garanti sans spoiler*

Je lis de plus en plus régulièrement des BD, sans y trouver vraiment mon bonheur. Elles me semblent souvent trop courtes, l’histoire survolée, manquant de détails… Je n’arrive pas à m’attacher suffisamment aux personnages, tout se déroule trop vite et voilà que c’est déjà terminé. Bref, je ne ressens pas les mêmes émotions qu’en me glissant dans un bon gros bouquin. Sauf que voilà, il y a Locke & Key. Une saga de 6 comics d’environ 170 pages chacun. Et là, je peux vous dire qu’on ne ressort pas indemne de cette histoire et que des détails, des émotions, de la complexité, il y en a à revendre. En un mot, c’est trop méga-giga-bien !

L’un des principaux attraits de Locke & Key, c’est son originalité. L’idée de ces clés magiques est géniale et utilisée avec brio ; chacune d’entre elles a un rôle à jouer. Chaque détail a son importance. Certains, a priori négligeables, finissent tôt ou tard par prendre tout leur sens, parfois plusieurs tomes plus loin. Tout se tient parfaitement, chaque page des six tomes formant une pièce d’un gigantesque puzzle. Et tout au long de la série, le suspense reste présent, au fur et à mesure que les pièces s’imbriquent les unes dans les autres. Joe Hill a vraiment des idées démentes et se place en digne héritier de son père, Stephen King, avec qui il semble partager certains thèmes de prédilection.

L’autre grande force de Locke & Key, c’est la qualité des illustrations. Le dessin est très réaliste, parfois cru et certaines scènes sont très violentes, ce qui renforce encore la tension. Les dessins précis de Gabriel Rodriguez fourmillent d’éléments qui étayent les dialogues et apportent une multitude d’indices. Le dessinateur parvient aussi à faire transparaître, dans les traits des personnages, toute une gamme de sentiments, d’états d’esprit. Il suffit au lecteur d’un coup d’œil pour comprendre ce qu’ils ressentent. Les personnages constituent d’ailleurs une autre qualité marquante du comics. Ils tous sont fouillés, ont une personnalité bien définie, des sentiments qui les rongent, etc. Ils sont extrêmement attachants et suscitent véritablement la compassion du lecteur qui ne peut qu’être touché par ces êtres blessés par un destin qui s’acharne.

Une histoire originale, une ambiance fantastique et sombre, un suspense omniprésent, des personnages qui ne laissent jamais de marbre, un dessin de haut vol servant parfaitement le récit : tous les ingrédients sont réunis pour garantir quelques heures d’agréables frissons aux lecteurs de la série.  Je sais donc qu’il est possible de tomber sur des pépites en BD et je ne désespère pas de retrouver ce genre d’émotions et d’avidité de lire avec d’autres. Je n’ai qu’une chose à ajouter, lisez cette série géniale – d’une traite si possible, pour ne rien rater !

Note : 9,5/10

Extras
Traducteur : Maxime Le Dain
Première publication : novembre 2010-avril 2014
Fiche Bibliomania
En 2011, Joe Hill a reçu le prix Eisner du meilleur scénariste et Gabriel Rodriguez a été nominé dans la catégorie « meilleur dessinateur ». En 2012, ils remportent le prix British Fantasy du meilleur comics.
Ma chronique de Cornes, de Joe Hill.
N’hésitez pas à me conseiller vos BD préférées !

Battle royale, de Koushun Takami

Battle Royale, de Koushun Takami

Mon résumé

Chaque année, plusieurs classes de 3e sont choisies pour participer au Programme. Le but : les 42 élèves doivent s’entre-tuer ; il ne peut y avoir qu’un gagnant.

Nbr de pages : 619 / Éditeur : Hachette / Titre VO : Battle Royale

Mon avis

« Eh bien, maintenant, laissez-moi vous expliquer comment on joue, d’accord ? » annonça Sakamochi de sa voix enjouée de maître d’école primaire. […]
« Vous êtes déjà au courant, je pense. Les règles sont on ne peut plus simples. Vous vous entre-tuez, voilà tout. Aucune pénalité. Seul le dernier survivant pourra rentrer chez lui et emporter – ô joie ! – un magnifique autographe de Sa Grandeur le Reichsführer en personne ! N’est-ce pas magnifique ? […] Toutefois, j’ai une bonne nouvelle pour les filles : selon les statistiques établies sur l’ensemble des Programmes réalisés jusqu’à maintenant, quarante-neuf pour cent des champions sont des championnes ! Eh oui ! Vous voyez, il n’y a aucune raison d’avoir peur. Nous sommes tous égaux… »

Quel roman ! Je savais que ce serait gore et que ça prendrait aux tripes parfois, eh bien je ne suis pas déçue ! J’ai adoré cette lecture qui fait froid dans le dos (comme une faucille en plein entre les deux omoplates peut-être). Le concept m’avait déjà fait dresser les cheveux sur la tête dans Hunger Games, mais là, c’est tout bonnement horrible ! On se dit directement : « Quoi ? Ils vont s’entre-tuer ? Entre amis ? Ils vont vraiment le faire ? Même les deux amoureux, là ? » On fait donc immédiatement le lien avec Hunger Games, mais très vite on se plonge dans l’intrigue et on n’y pense plus du tout. Je n’ai pas eu envie de comparer, chaque histoire étant, au final, assez différente l’une de l’autre dans leur approche.

Je me suis très vite imprégnée de l’histoire, malgré l’énorme difficulté des noms japonais. Dans le premier chapitre, on nous présente les 42 élèves, au travers des yeux de Shûya, le personnage principal. 42, c’est énorme… surtout que l’on va les suivre un par un sur l’île, on va entrer dans leur esprit pour leurs derniers moments. On apprend à connaître chacun d’eux, pour certains, juste le temps de quelques pages et pour d’autres durant (presque) tout le roman. On a parfois à peine le temps de s’attacher à eux ou de les détester que, pouf, ils sont morts (d’une mort atroce pour la plupart). Du coup, on a envie de les retenir ces noms ! Mais l’auteur (le traducteur ?) ne nous facilite pas la tâche : un coup j’t’appelle par ton prénom, la page d’après par ton nom de famille, et tant pis si le lecteur est perdu. Il a parfois fallu ruser pour trouver des petits moyens mnémotechniques ! C’est la première fois de ma vie que je prends des notes en lisant… Alors pour ceux qui se plaignaient du grand nombre de personnages dans le dernier Rowling, passez votre chemin… Enfin non, mordez sur votre chique et faites un effort pour découvrir ce livre hors du commun qui vaut vraiment le détour !

Petit bémol, tout de même, je n’ai pas vraiment été séduite par les petites pointes d’humour japonais. Ça cassait un peu l’ambiance et ça n’apportait pas grand-chose… Par contre, j’ai beaucoup aimé la façon qu’a l’auteur de pousser assez loin la psychologie de chacun de ses personnages. Il a même su rendre la Bitch de l’histoire attendrissante ! Un joli tour de force pour un livre avec autant de protagonistes, ils ont tous droit à leur petite histoire personnelle et le résultat est très réussi. Une chose est sûre, on est vraiment pris dans l’aventure, on se ronge les sangs à chaque confrontation, et on espère, jusqu’à la fin, assez surprenante !

Note : 9/10

Extras
Traducteur : Patrick Honnoré
Première publication en VO en 1999
Fiche Bibliomania
Le roman a inspiré deux films et des séries manga.
Une battle royale est en fait un combat de plusieurs catcheurs se battant simultanément dans un même ring, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus qu’un.

***

Première lecture pour le Challenge loufoque et aléatoire
Challenge loufoque et aléatoireLire un roman d’un auteur provenant d’une île, avec une tranche blanche.

Un mot sur le film

Battle royaleEn ce qui concerne le film… On m’avait prévenue qu’il était ridicule à côté du livre. Pourtant au début, j’étais plutôt agréablement surprise. Il y a avaient beaucoup de changements (petits et grands) mais cela ne donnait pas plus mal et ces choix étaient assez logiques étant donné qu’on ne peut pas tout garder d’un aussi gros roman. Alors, bien sûr, quand on regarde un film juste après avoir lu le livre dont il est tiré, la moindre petite différence nous saute aux yeux, mais plus on avançait plus j’étais déçue de tous les détails laissés tomber. Il y a des ajouts ridicules (l’histoire du professeur dont on se tape royalement et qui n’est plus le sadique rigolo du roman) et tout ce qui fait la beauté du livre ne se reflète à aucun moment dans le film, à savoir la psychologie des personnages. Dans le film, c’est un tas de jeunes qui s’entre-tuent, point barre. Il n’y a quasi aucun dialogue… Si on n’a pas lu le roman, ça peut encore être divertissant, et il y a quelques bonnes scènes, mais quand on s’attend à voir sous nos yeux prendre vie les multiples héros, on est franchement déçu… Tout s’enchaîne assez vite et on ne passe pas vraiment un bon moment. Certaines scènes ou confrontations que j’attendais impatiemment sont bâclées ou ont tout bonnement disparu. Sans parler du jeu des acteurs où mourir est synonyme de simplement basculer la tête sur le côté dans un petit hoquet…* Et même la fin est assez bâclée ! Bref, déception. Ah oui, allez pour finir sur une note positive, les personnages ont quasi tous la tête que je leur imaginais.

 Extras
Sorti en novembre 2001 ; Durée : 1 h 53.
Il existe également un Battle Royale 2, la suite, qui ne me tente pas du tout, et n’est pas très bien noté…

Challenge Regarde ce que tu lis

L’épreuve, tome 1 : Le labyrinthe, de James Dashner

 

Quatrième de couverture

Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier… Il se retrouve entouré d’adolescents dans un lieu étrange, à l’ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d’acier. Chaque nuit, le plan en est modifié.
Thomas comprend qu’une terrible épreuve les attend tous. Comment s’échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire…

Nbr de pages : 408 / Éditeur : Pocket Jeunesse / Titre VO : The Maze Runner

Mon avis

J’adore pouvoir découvrir un livre assez rapidement après sa sortie ; aucun a priori positif ou négatif, aucune attente particulière, aucune influence des autres blogueurs. Je l’ai dévoré et c’était délicieux !

D’abord un début délicieux : on débarque directement dans le Bloc avec Thomas. Il est incrédule, tout comme nous, en découvrant cinquante têtes de mecs au-dessus de lui, avec un labyrinthe en toile de fond. Sans compter le jargon des Blocards qui, d’entrée de jeu, lui balancent du « face de plonk » en lui expliquant qu’il va bosser avec un « maton » et que s’il fait pas gaffe, il va finir « Torcheur ». Heuuu, oui ?

Heureusement, tout ça devient vite clair, mais des dizaines de questions persistent. Que font-ils tous enfermés là ? Qui a envoyé Thomas ? Pourquoi ont-ils perdu la mémoire ? Comment résoudre l’énigme du labyrinthe ? Comment s’échapper… et y a-t-il bien une issue ? Ce roman est vraiment intrigant et les pages se tournent à toute vitesse car on veut savoir le fin mot de l’histoire. Je n’ai ressenti aucun temps mort, même si les réflexions de Thomas et ses amis sont un peu longues et répétitives. On voit quand même que les personnages sont encore des ados dans leur façon d’être et on a parfois cette impression que c’est fort jeunesse, mais ça ne m’a pas gênée outre mesure. Par contre, je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages. Autant j’étais à fond dans l’intrigue, autant les personnages m’ont un peu laissée de marbre.

— Tu sais, Thomas, je me sens bizarre en ce moment. Ça fait drôle d’éprouver le mal du pays alors qu’on ne se rappelle même pas d’où on vient. Mais je ne supporte plus d’être ici. Je voudrais rentrer chez moi. Où que ce soit, quelle que soit ma famille. Je voudrais me souvenir.

Mais le suspense, la tension et l’ambiance un peu sinistre reprennent toujours le dessus et j’ai frissonné plus d’une fois, en courant dans les couloirs sombres du labyrinthe, pourchassée par les Griffeurs (des sales bêtes !). Hé oui, on vit l’histoire et je me représentais sans problème le Bloc et le labyrinthe, ses murs qui bougent et ses bestioles peu sympathiques. Le rythme de l’histoire va crescendo pour nous offrir une fin à la hauteur de nos espérances. Car oui, final délicieux ! Un épilogue qui nous fait nous arracher les cheveux et qui clôture à merveille ce premier tome.

Bref, un livre qui vaut la peine avec des idées que j’ai trouvées assez originales. Je n’ai pas eu d’énormes surprises, mais les multiples rebondissements rythment parfaitement la lecture (et j’ai quand même poussé beaucoup d’exclamations et de gémissements à chaque fin de chapitre). Et tout à la fin, j’en redemande !

Ma note : 8,5/10

Extras
Traducteur : Guillaume Fournier (qui a aussi traduit les Hunger Games)
Première publication : octobre 2012
Fiche Bibliomania
L’épreuve est une trilogie. La suite est déjà parue en VO (The Scorch Trials et The Death Cure). En français, le tome 2, La terre brûlée, est prévu pour octobre 2013 et le tome 3 pour 2014.

***

Le trailer VO du premier tome, très réussi !

Je remercie Livraddict et les éditions PKJ pour ce partenariat.

LivraddictPKJ

Ennemis, de Charlie Higson

Ennemis, de Charlie Higson

 

Mon résumé

Un étrange virus s’est répandu dans Londres, tuant tous les adultes ou les transformant en monstres purulents et affamés. Les enfants ont appris à survivre, à tuer les adultes qui ne pensent qu’à les manger, à récupérer le plus de nourriture possible. Mais les adultes semblent devenir de plus en plus rusés et la nourriture de plus en plus difficile à trouver. Un jeune garçon débarque un jour avec la promesse d’un endroit sûr. Un miracle inespéré ou de nouveaux ennuis ?

Nbr de pages : 478 / Éditeur : Pocket Jeunesse / Titre VO : The Enemy 

Mon avis

Un bon pavé, une couverture énigmatique et inquiétante et à peine quelques mots en guise de résumé : « Vous pensiez que vos parents seraient toujours là pour vous protéger ? Vous aviez tort… ». Cette lecture jeunesse s’annonçait plutôt bien pour ma première incursion dans le monde des zombies. J’ai très vite fait la connaissance de toute la bande de jeunes et je suis partie à la chasse aux croulants, hache à la main à leurs côtés.

Je n’ai pas été déçue par ce roman, qui est très prenant, plein de rebondissements, d’aventure et d’action. Chaque enfant a sa propre personnalité et on arrive facilement à savoir qui est le casse-cou du groupe, le téméraire ou le rusé. Ils apportent chacun un peu de vie au roman pour nous offrir une jolie panoplie d’amitié, de chamailleries, de serrages de coudes et de déconnades, agrémentée même d’un brin d’amourette.

L’auteur ne choisit pas la facilité, j’ai été surprise plus d’une fois de la tournure des événements et il ne ménage pas non plus ses lecteurs : l’ambiance de désolation et de chaos qui pèse sur Londres, les morts qui se multiplient et on imagine très bien ces adultes répugnants et les combats sanglants grâce à des descriptions détaillées. Pourtant, contrairement à d’autres blogueurs, je n’ai pas trouvé qu’on tombait dans le gore et je pense que le livre reste abordable pour d’assez jeunes lecteurs voulant connaître leurs premiers frissons de lecture. Et puis, l’écriture est très aisée, avec un vocabulaire et des expressions « pour faire jeune » qui devraient plaire aux ados (par exemple : « kekchose »).

Même les rats avaient disparu. En l’absence de gens pour remplir les poubelles, la nourriture s’était vite révélée insuffisante pour entretenir leurs nuées. Ils étaient morts de faim, ils avaient émigré ailleurs, ou alors ils s’étaient fait manger par les chats qui eux-mêmes avaient été mangés par les chiens. De leur côté, les adultes avaient mangé tout ce qu’ils avaient pu trouver : rats, chats, chiens, enfants, congénères… Bref, tout le monde essayait de manger tout le monde.

L’histoire a bien sûr ses petits défauts : on ne sait pas trop d’où provient le virus qui a ravagé Londres (et peut-être même tous les pays), et puis, ce n’est pas toujours plausible, les enfants, qui n’ont pas plus de 14 ans, sont d’ailleurs très (trop ?) matures pour leur âge. Ils sont efficaces aux combats, rusés, intelligents, organisés. C’était parfois difficile de s’imaginer ces petits gosses avec autant de génie. Mais après tout, ce sont des survivants et il a bien fallu qu’ils s’endurcissent, alors pourquoi pas ?

Je ne vois quasi que des points positifs à ce roman, mais au final, c’est un livre fort jeunesse et il m’a manqué un « p’tit kekchose » pour vraiment accrocher. Et puis, je n’ai pas été assez effrayée pour que cette lecture me marque vraiment. Sympathique, mais sans plus. Je le recommande vraiment aux plus jeunes, qui devraient l’adorer.

Note : 7/10

Extras
Traducteur : Julien Ramel
Première publication : juin 2011
Fiche Bibliomania
Il s’agit d’une série en 4 tomes. Le dernier tome, The Sacrifice, va bientôt sortir en anglais (septembre 2012)
et le tome 2, Les trépassés, vient de sortir en français (juin 2012).
D’autres avis : Tristenya et Ayma ont adoré ce livre !

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune avec Elyssandre qui n’a pas vraiment été emballée par sa lecture, et qui, contrairement à moi, a trouvé ce roman glauque et peu adapté aux jeunes.
« L’auteur nous plonge directement dans le cœur de l’histoire, nous étouffe sous une avalanche de personnages, tant et si bien qu’on s’y perd facilement sous la ribambelle de prénoms. Et ça ne s’améliore pas au fil des pages. […] À chaque nouvelle page, on ne cesse de se demander quel sort horrible s’abattra encore sur le groupe, quelle horreur l’auteur a pu imaginer pour ses petits héros et qui sera le prochain a être mis à la trappe. Certes, c’est glauque, certes, il y a des morts, mais cela n’empêche pas que le livre se lit – bien – et que l’histoire a quand même une certaine cohérence, derrière les situations improbables. Les enfants gardent une âme d’enfant, même s’ils ont grandi trop vite..
. »
Retrouvez son avis ici.


Vidéo de promotion pour le 3e tome de la série :
Charlie Higson, un croulant, essaie de pénétrer dans une maison où se cachent des enfants,
mais bizarrement, ce n’est pas pour les manger…